Mes aventures

Bien qu'ayant un parcours scolaire plutôt typique, son execution fut plutôt compliquée J'ai toujours été une très bonne élève, et j'ai toujours pris à coeur l'apprentissage scolaire ainsi que les notes, qui ont toujours été à mes yeux une source de satisfaction - ou de déception, bien sûr. J'ai rédigé plusieurs fois cet article, et je me suis dit que ce serait plus sympa de vous illustrer tout cela. Pour mes premières années, les illustrations seront assez vagues, car je n'ai que peu de souvenirs. Et puis, cela dépend aussi de ce que M. Google voudra bien me donner...

Les premières années

J'effectue ma maternelle à Lyngseidet, qui est un petit village situé très (très) au nord de la Norvège. Je parlais alors couramment le norvégien ; langue que j'ai oubliée depuis, faute de pratique. Je garde un très bon souvenir de la Norvège, malgré le fait que j'étais très jeune.

L'école primaire

Je rentre au cours préparatoire à Mayotte, car mes parents souhaitent que je reçoive un enseignement en français. J'arrive en sachant déjà lire, ce qui me place dans les meilleurs élèves de ma classe. Je me souviens avoir gagné beaucoup d'images, car j'étais très sage ("sage comme une image") ; à vrai dire, je les collectionnais. Cependant, j'ai eu beaucoup de soucis aussi. Ma gentillesse me valait des brimades, et selon les dires de mes parents, j'ai du être retirée de l'école car elles devenaient trop sérieuses.

C'est là que les choses se compliquent, suivez bien! Mon père part s'installer en Nouvelle-Calédonie ; pendant ce temps-là, ma mère, mon frère et moi revenons en France métropolitaine. Je fais alors la moitié de mon CE1 à l'école primaire de Fuissé (71). Je garde un très mauvais souvenir de cette expérience : je n'avais pas, ou peu d'amis. J'étais très timide, et je me souviens m'être cachée de nombreuses fois lors des récréations car j'avais honte de ma solitude, qui, en elle-même, ne me dérangeait pas tant que ça.

Nous rejoignons alors mon père, mais un problème se pose. En effet, en Nouvelle-Calédonie, les années scolaires commencent en février et se terminent en décembre. Je devais alors choisir entre redoubler mon CE1 ou sauter une demi-année. Je repasse en CE1 à l'école primaire de Waraï, vers Houailou, mais je finis par le sauter, quelques semaines plus tard. J'y fais également mon CM1.

Puis, pour des raisons personnelles, nous sommes contraints de déménager à Nouméa, la grande ville de l'île. Je fais ma rentrée en CM2 à l'école primaire Frédéric Surleau.

L'entrée au collège

Je rentre en sixième au collège Georges Baudoux. Cependant, pour d'autres raisons personnelles indépendantes de ma volonté, je suis contrainte de rentrer en France métropolitaine pour six mois. Même problème : redoubler ou sauter ? Je saute la moitié de ma sixième et passe directement en cinquième au collège Champollion, à Grenoble. Puis lorsque je reviens en Nouvelle-Calédonie, la question se repose. Je décide alors de redoubler ma cinquième, afin de retrouver mes camarades de la sixième. Je fais également la moitié de ma quatrième dans la foulée, avant que nous décidions de rentrer définitivement en France.

Je redouble alors ma quatrième, dans le même collège que là où j'avais effectué la moitié de ma cinquième. J'y reste jusqu'aux premières semaines de ma troisième. Nous déménageons à Marseille, et j'entre au collège Les Chartreux (4e), où je finis mon collège.

Le lycée

Je fais ma rentrée 2013 au Lycée Saint Charles, en seconde générale et technologique. C'est une année assez difficile d'un point de vue personnel, qui se conclut sur un passage tant espéré en première littéraire ! Je ne regrette pas du tout mon choix de filière, malgré toutes les remarques que j'ai pu avoir. Je me suis réellement épanouie en L, passionnée des langues que je suis ! J'obtiens mon baccalauréat littéraire, spécialité anglais, en juillet 2016, avec 16.00 et donc la mention "Très bien". 

Toutefois, grande déception : je ne suis prise dans aucun de mes voeux selectifs... Je décide donc, par dépit, de me diriger vers une première année de licence en histoire, à l'Université de Toulouse, afin de prendre mon indépendance.

L'université

Je fais ma rentrée en septembre à l'Université Toulouse 2 Jean Jaurès. C'est non sans difficultés que je prends peu à peu mon indépendance, en ponctuant mes semaines tout d'abord de retours incesssants à Marseille. J'ai fait le choix de vivre en cité universitaire, ce qui a ses avantages et ses inconvenients. Ma première chambre me coûtait vraiment rien, et était située en plein centre. Cependant, les sanitaires étaient collectifs, et cela me mettait très très mal à l'aise. En courant d'année, j'ai donc changé de chambre, pour avoir mes sanitaires privés, en échange d'une cuisine collective. Mon expérience reste toutefois assez mitigée : il y a souvent beaucoup de bruit en résidence universitaire, ce qui rend le travail difficile, ainsi que le sommeil. J'étais située non loin de la place Saint-Pierre, qui regroupe tous les bars étudiants les plus fréquentés : j'entendais des cris de personnes ivres à toutes les heures de la nuit. L'intimité y est également compromise : l'isolation sonore est assez mauvaise, notamment. Pour ce qui est de mon expérience de l'Université en elle-même, elle fut globalement bonne. Je n'ai pas vraiment aimé le fait d'être centrée sur une seule discipline (ou même deux avec la discipline associée) et l'anonymat dans lequel nous sommes plongés me plaisait au début, mais plus trop maintenant. Mais l'indépendance qui nous est accordée est très plaisante, bien qu'elle puisse être à double tranchant...

Durant cette année, j'ai déposé ma candidature pour le baccalauréat (= licence) en études internationales à l'Université de Montréal (Canada), où j'ai été retenue pour la rentrée 2017.

C'est donc ici que je ferai ma rentrée 2017, en première année, et où je passerai au moins deux ans (la troisième année étant à l'étranger). Mon départ est prévu pour début août.

(Article en constante mise à jour)